Contempler les oeuvres de l'Eternel
Message donné le 26 février 2006 par André Léchot à Orvin.Dans la Bible de nombreux versets nous invitent à contempler l’oeuvre du Créateur.
Venez contempler les oeuvres de l’Eternel, les étonnants prodiges qu’Il accomplit sur la terre. (Psaume 46,9)
Regarde les cieux et contemple. (Job 35,5)
Interroge les bêtes, et elles t’instruiront. Les oiseaux du ciel, ils te donneront des leçons. (Job 12,7)
A cet appel de Dieu, nous voulons obéir. Observons la nature en faisant un parcours qui nous permettra de voir et de considérer l’oeuvre de Dieu qui nous instruira.
Mais avant de nous élancer sur ces chemins qui nous emmèneront dans la nature, j’ai à coeur de vous dire que je considère comme un très grand privilège d’avoir vécu dès mon jeune âge dans ce village situé au pied de ces grands rochers qui le dominent. Il est entouré, comme vous l’avez constaté, par des forêts, des pâturages, des champs qui ensemble forment ce beau vallon où coulent deux ruisseaux. C’est notre village d’Orvin, qui reflétait une expression de bonheur.
PHOTO: Facteur de la poste des Prés-dʼOrvin (années 40)
A l’époque où j’étais enfant, rares étaient les maisons où on ne trouvait pas d’animaux. Quand je dis des animaux, je ne parle pas de souris blanches ou de poissons rouges, mais d’animaux domestiques, tels que des chevaux, des vaches, des boeufs que l’on attelait, des moutons et bien d’autres encore. Toutes ces bêtes permettaient aux nombreux agriculteurs de l’époque de faire vivre leurs familles. Les enfants participaient aux travaux des champs et il arrivait parfois que les vacances scolaires nous étaient données par rapport au temps qu’il faisait.
J’entends encore les cris de joie qui retentissaient dans l’école quand la maîtresse ou le maître nous annonçait le lundi matin que nous avions 4 semaines de vacances pour faire les foins. J’étais sûrement celui qui criait de joie le plus fort.
PHOTO: Le Crêt, André devant la ferme de sa grand-maman
Pour les enfants, durant la semaine, c’était normal qu’ils aident les parents dans leurs travaux. Le dimanche matin on mettait la chemise du dimanche, les pantalons du dimanche, les souliers du dimanche et on se rendait au culte en famille. Durant le culte, il n’était pas rare d’entendre un message, apporté toujours par le pasteur, que l’on aurait pu intituler “La Nature et la Bible”
Si on ne parlait pas d’un moment de louange durant le culte, il nous arrivait assez souvent de rencontrer, durant la semaine, des personnes qui nous parlaient de la nature, des oeuvres de Dieu. On remarquait que leur coeur débordait de joie, et les paroles qu’elles prononçaient étaient une véritable louange au Créateur.
Le dimanche après-midi, une promenade en famille nous donnait mille occasions de nous émerveiller, en admirant une fleur des champs, la forme de sa feuille, l’insecte qui s’était posé sur elle ; tout nous faisait admirer et comprendre combien grande est la puissance créatrice de notre Dieu.
PHOTO: André en tenue pour la promenade du dimanche
Si je vous ai parlé de ce que nous vivions dans notre village, il y a 60 ans environ, c’est pour tenter de vous faire comprendre combien nous étions conditionnés, influencés par ce qui se passait dans la nature. C’est ce qui fait que aujourd’hui encore, chaque fois que j’admire les oeuvres du Créateur, je suis émerveillé par la beauté, l’harmonie, la précision, la perfection, la diversité des plantes et des bêtes qui se trouvent sur la terre.
Quand je pense que tout a été créé par Dieu pour réjouir l’homme, pour le nourrir, le vêtir et lui permettre de fabriquer tout ce dont il a besoin pour vivre, cela me prouve que Dieu nous a énormément aimés et qu’Il nous a aimés le premier.
PHOTO: Epicerie du village (grand-parents dʼAndré)
En effet, Il a premièrement créé la nature et ensuite Il a déposé l’homme dans le Paradis terrestre. Dieu a vraiment agi comme un père et une mère qui attendent un enfant et qui ont tout préparé avec amour pour accueillir ce petit être dans les meilleures conditions possibles. Ceci me prouve aussi que Dieu a vraiment un coeur de Père.
Ce que j’ai vécu dans notre village d’Orvin, où je me trouvais constamment en contact avec la nature, m’a interpellé dès mon jeune âge, ce qui fait que je me suis posé les questions suivantes:
- Qui a formé les fleurs aux couleurs et aux parfums multiples?
- Qui fait porter aux arbres des variétés de fruits à l’aspect et au goût si différents?
- Qui a couvert et orné la terre de plantes et d’arbres dont les espèces se comptent par milliers?
- Qui a créé les innombrables animaux qui peuplent les continents et les mers?
- Qui a donné la vie?
- Qui a crée l’homme?
Une seule réponse s’est imposée à mon esprit émerveillé. C’est un Dieu Tout-Puissant, plein de bonté et de sagesse, qui a fait toutes choses belles en son temps, comme il est dit dans le livre de l’Ecclésiaste (3,11).
Comment ne pas chercher à connaître ce Dieu et Le remercier pour Sa bonté et Son amour ?
Pour apprendre à mieux connaître Dieu, une des possibilités qui nous est offerte, c’est de nous promener dans la nature et d’observer attentivement ce que Dieu a créé. Ce que nous découvrons nous instruit et nous pousse à Le remercier et Le louer.
Feu rouge
De nos jours, si nous désirons nous rendre dans la nature, souvent on commence par parcourir un bout de chemin en voiture. On n’a pas besoin de rouler durant de nombreux kilomètres avant de se retrouver en présence de feux de signalisation placés pour notre sécurité dans des endroits à risque. Ces feux sont là pour régler la circulation. Nous savons tous que, si nous brûlons un feu rouge, les conséquences peuvent être graves.
Le chemin sur lequel vous et moi nous nous sommes élancés est jalonné lui aussi par des signaux d’avertissement. Il arrive même parfois que nous sommes arrêtés par un de ces feux rouges que Dieu a placé sur notre chemin.
Un exemple, lorsqu’une décision est à prendre concernant la famille, notre travail ou d’autres choses encore. Dans ces cas-là, pour trouver le bon chemin, il faut s’arrêter, prier, lire la Bible, Parole de Dieu, écouter le message divin. C’est la seule possibilité raisonnable qui nous permettra de continuer notre route en étant assurés que l’on est sur la bonne voie. En suivant le chemin tracé par notre Dieu, et en suivant les indications de notre conscience, notre route sera sûre et à l’abri de toute mauvaise rencontre.
Marchons paisiblement sur le chemin du devoir, craignant Dieu, et n’ayant alors nulle autre crainte. Nous savons tous bien que si nous persistons quand notre conscience nous dit “ce que tu fais est mal”, nous franchissons un feu rouge.
Que dire de ces personnes qui ne croient pas en Dieu et qui sont arrêtées par un feu rouge qui s’appelle maladie, accident, ou une autre épreuve que Dieu a permise afin de les faire réfléchir et de les pousser à prendre le bon chemin ? Dans ces cas-là, si ces personnes ne changent pas de chemin, si elles résistent à l’appel de Dieu, si elles refusent de croire, c’est quelque chose de terrible.
Celui qui refuse de croire au Fils ne verra point la vie, mais le courroux de Dieu demeure sur lui. (Jean 3,36)
Par contre, si nous obéissons quand Dieu nous parle, nous serons bénis :
Voici toutes les bénédictions qui reposeront sur toi et qui seront ton partage, si tu obéis à la voix de l’Eternel ton Dieu: Tu seras béni dans la ville et tu seras béni dans les champs. Béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de ton bétail ainsi que les portées de tes vaches et tes brebis; bénies seront ta corbeille et ta huche. Tu seras béni à ton arrivée et tu seras béni à ton départ. L’Eternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront mis en déroute contre toi; s’ils marchent contre toi par un seul chemin, ils prendront la fuite devant toi par sept chemins différents. L’Eternel fera entrer la bénédiction dans tes greniers et dans toutes tes entreprises; et Il te bénira dans le pays que l’Eternel ton Dieu te donne. L’Eternel te fera subsister et tu seras le peuple qui Lui est consacré ainsi qu’Il te l’a juré, à la condition que tu gardes les commandements de l’Eternel ton Dieu, et que tu marches dans Ses voies. (Deutéronome 28,2)
Par ce texte que je viens de vous lire, nous apprenons que pour recevoir toutes ces bénédictions, il faut garder les commandements de Dieu et marcher dans Ses voies.
Marcher sur la bonne voie
Les personnes qui désirent faire une excursion en montagne se font parfois accompagner par un guide qui les aide à garder la bonne voie et à la suivre. Pour nous chrétiens, ce chemin étroit que nous pouvons suivre grâce à notre guide est un peu semblable à ces sentiers alpestres. Parfois, sur notre chemin, nous sommes en danger et nous risquons de glisser et de tomber. Nous devons reconnaître que seule la fidélité et l’amour de Dieu pour nous durant notre vie nous rend capables de rester debout, de ne pas tomber dans des pièges, et de tenir ferme dans des moments difficiles, ceci malgré la fatigue de la marche.
A Celui qui peut nous garder sur la bonne voie et nous préserver de toute chute, à Lui soit la Gloire !
Les alpinistes sont souvent encordés, ce qui crée une relation avec leur guide. Cette relation ne dépend pas de la capacité des personnes, mais de la bonté du guide. La relation que nous avons, nous, avec notre guide, notre Dieu, ne dépend pas de nos capacités, de nos prouesses, mais seulement de la bonté de Dieu qui nous a choisis, aimés et qui nous a acceptés tel que nous sommes.
La personne qui s’est encordée à un guide pour faire une excursion est en sûreté et n’est pas seule. Pour nous qui avons pris la décision de nous attacher à notre guide, notre Dieu, c’est pareil.
Puisqu’il s’est attaché à Moi Je le délivrerai. Je le mettrai en sûreté, puisqu’il connaît Mon nom. Il M’invoquera et Je l’exaucerai; Je serai avec lui dans la détresse, Je l’en tirerai et Je le glorifierai, Je le rassasierai de longs jours, et Je lui ferai contempler Mon salut. (Psaume 91,14-16)
Même en étant accompagnés par un guide expérimenté les montagnards se retrouvent parfois dans le brouillard, ce qui leur pose un problème. Pour nous chrétiens, il peut arriver que l’on se trouve dans une situation où l’on ne sait plus très bien quel chemin prendre. C’est une sorte de brouillard. Dans ces moments-là, la seule solution, c’est de mettre notre main dans celle de notre guide céleste et Lui laisser complètement le soin de diriger nos pas, sachant qu’Il le fera.
Le coeur de l’homme cherche sa voie, mais c’est l’Eternel qui dirige ses pas. (Proverbes 16,9)
Lorsqu’on se trouve dans le brouillard, on ne voit pas très loin. Pour ce qui concerne notre avenir, si nous pensons à ce qui se passe actuellement dans le monde, il faut bien admettre que nous sommes incapables de voir loin. Seule solution, faire confiance à notre guide, le Seigneur, et suivre le chemin de la sainteté qui nous conduira jusqu’au terme du voyage. Le chemin de la sainteté est droit et clair ; on ne peut pas se tromper si on le suit constamment. Etre juste, ne rien craindre, et faire ce que Dieu nous montre sans se préoccuper des conséquences : c’est ce qui nous maintiendra sur le meilleur chemin, sous la protection de notre Père. Soyons sages même si les hommes pensent que l’on est devenu fou.
Lorsqu’on est en montagne, les chemins sont rarement droits. Ils nous font faire des détours, et si on décide de prendre un raccourci, on risque de se tromper et de manquer le but. On rencontre parfois des personnes qui choisissent de prendre des raccourcis dans la vie, se retrouvent bien souvent dans de sombres passages et finissent par manquer le but. Eviter un malheur par une action injuste, c’est prendre le risque de tomber dans une situation bien plus grave encore. La Bible nous dit (Proverbes 12,28) qu’il ne faut jamais se tirer d’une difficulté par la tromperie. Il faut garder le chemin de la vérité qui est le plus sûr pour nous. Quelles que soient les difficultés que nous rencontrerons sur le chemin qui nous reste à parcourir, ne craignons rien, car nous ne serons jamais seuls.
Ma présence sera ton guide et J’assurerai ta sécurité. (Exode 33,14)
Petit caillou
En marchant sur un chemin rocailleux, il peut arriver qu’un petit caillou vienne s’introduire, on ne sait trop comment, dans une de nos chaussures, et commence à nous déranger légèrement. Et puis, rapidement, cette petite pierre provoque une irritation qui devient insupportable.
Qui peut prétendre que, dans sa vie, il n’a pas eu un de ces petits cailloux qui s’appelle “souci” par exemple. Au début, il apparaît comme étant un petit problème, qui dérange peu. Mais, parfois rapidement, il se transforme en un fardeau qui provoque en nous irritation et inquiétude. Le résultat, c’est que nous ne sommes plus en paix. Dans ces cas-là, il y a une solution. Il faut le dire au Seigneur. Lui dire ce que nous ressentons.
Déchargez-vous sur Dieu de tous vos soucis, car Il a soin de vous. (1 Pierre 5,7)
Lorsque nous recevons une parole aussi réconfortante, qui devient réalité dans nos vies, qui nous permet de retrouver la paix, n’oublions jamais de remercier le Seigneur.
Fardeaux à déposer
Si vous observez des marcheurs qui s’arrêtent pour se reposer, vous constaterez que spontanément ils déposent leurs fardeaux. Cela m’a amené à me poser une question : pourquoi certains chrétiens n’agissent-ils pas comme ces marcheurs ? Pourquoi ont-ils tant de peine à déposer leurs fardeaux ? La cause n’est-elle pas un manque de confiance en Dieu ? Pourtant Dieu Lui-même nous invite à nous décharger sur Lui :
Décharge-toi de ton fardeau sur l’Eternel et Il te soutiendra. (Psaume 55,23)
Repos
Après avoir parcouru un bout de chemin, il est juste et bon de se reposer un moment, car notre corps a besoin de repos comme il a besoin de se nourrir. Jésus-Christ Lui-même a demandé à Ses apôtres de se reposer.
Venez à l’écart, dans un lieu désert, et prenez un peu de repos. (Marc 6,31)
Ce que Christ a demandé à Ses apôtres, Il nous le demande à nous aussi. Lorsque nous sommes fatigués par toutes sortes de problèmes, arrêtons-nous pour nous reposer en Christ, pour puiser en Lui de nouvelles forces. L’Eternel renouvelle nos forces, c’est une promesse qui se trouve dans la Bible !
L’Eternel donne de la force à celui qui est fatigué; Il accroît la vigueur de celui qui est défaillant. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent; les jeunes hommes chancellent et tombent. Mais ceux qui mettent leur confiance en l’Eternel prennent de nouvelles forces. Ils élèvent leur vol comme les aigles. Ils courent et ne se fatiguent point; ils marchent, et ne sont jamais lassés. (Esaïe 40,29-31)
Prendre du temps pour se reposer, ce n’est pas perdre du temps ; c’est en gagner ! C’est une expérience personnelle que j’ai faite, et je peux vous affirmer que les moments où je suis le plus créatif et innovant, c’est lorsque je me retrouve seul après un temps de repos.
Les fourmis
En parcourant un chemin dans la nature, on s’aperçoit parfois qu’il est traversé par un autre petit chemin. C’est le chemin des fourmis.
Paresseux, va vers les fourmis, observe leur conduite et devient sage. (Proverbes 6,6)
Arrêtons nous un instant et observons ces fourmis qui nous enseignent la sagesse et bien d’autres choses encore. Pour construire ensemble une fourmilière, les fourmis s’entraident. Pour réussir, elles supportent bien des difficultés, elles espèrent et croient à ce qu’elles entreprennent. Ce que vivent ensemble ces fourmis nous fait penser à l’amour.
L’amour excuse tout, croit tout, espère tout et supporte tout. (1 Corinthiens 13,7)
Ou trouver un tel amour? La réponse, vous la connaissez tous : c’est en Jésus-Christ, qui a enduré la contradiction, la solitude, le reniement, la souffrance extrême et finalement l’abandon de Dieu. Par amour pour nous, Il a tout supporté, tout pardonné.
Construire ensemble
La construction d’une fourmilière est un travail qui demande beaucoup de patience. Une telle patience, pour nous, les hommes d’aujourd’hui, n’est pas naturelle. Je crois que seuls les hommes qui font leur possible pour vivre selon l’exemple de Christ ont la force de vivre ainsi, et c’est ce qui nous est demandé. Dans le livre de 2 Timothée (2,24) il nous est dit que le serviteur du Seigneur doit être doué de patience. Et, en lisant l’Evangile de Luc (21,19), on se rend compte combien c’est important d’être patient, car il est dit que “c’est par votre patience que vous sauverez vos âmes”.
Une très grande fourmilière peut abriter jusqu’à 20’000 fourmis environ, ce qui pourrait provoquer des conflits entre elles. Pourtant on constate en les observant que jamais elles ne se bousculent ni ne semblent se disputer. Elles sont donc pleines de bonté les une envers les autres, et c’est ce qui nous est demandé d’être, nous aussi. Nous avons un exemple quand Jésus a demandé à Ses disciples d’aimer leurs ennemis : en réalité, ce qu’Il leur demandait, c’est d’agir avec bonté à leur égard. Les parents chrétiens qui suivent l’exemple de ces fourmis, qui s’entraident, qui sont pleins de bonté, sont un exemple pour toute la famille, qui sera imprégnée de cette bonté.
Si les fourmis arrivent à construire des grandes fourmilières, c’est grâce à leur volonté. Pour nous, chrétiens, si notre désir est d’accomplir un travail dans l’oeuvre de Dieu, si nous voulons que notre vie glorifie Dieu, il nous faut premièrement arrêter de n’en faire qu’à notre tête et nous soumettre à la volonté de Dieu. De nombreuses personnes que l’on rencontre aujourd’hui nous disent : “J’ai gâché ma vie.” Pour ces personnes, il y a encore une solution : il s’agit que chacune d’entre elles donne sa vie à Jésus-Christ qui la transformera Lui-même à la gloire de Dieu. Il ne faut jamais oublier que la bonté de l’Eternel, pour ceux qui Le craignent, subsiste de tout temps et à toujours (Psaume 103,17).
Un rôle pour chacune et chacun
Les fourmis sont organisées en groupes dans lesquels chaque individu joue un rôle bien précis, qui sert à toute la communauté. Certaines fourmis cherchent de la nourriture, d’autres s’occupent des larves, d’autres encore aménagent la fourmilière. Chacune d’entre elles effectue un travail bien précis.
Ceci me fait penser au rôle bien précis que nous avons à jouer pour le bien de l’ensemble de la communauté. Chacun de nous a reçu de la part de Dieu des dons uniques et chacun de nous a des talents à utiliser pour Sa gloire. Si personnellement je travaille le mieux possible dans le domaine dans lequel Dieu m’a donné un don, je ferai fructifier ce don et je serai efficace. Si cela me permet de gagner de l’argent, je pourrai donner selon mon coeur à une oeuvre de Dieu pour soutenir le ministère d’autres chrétiens. C’est aussi une façon de travailler ensemble. Il est important de vivre selon la position que Dieu nous a donnée et d’utiliser les ressources que nous possédons ainsi que les dons que nous avons reçus.
Les fourmis, parce qu’elles s’unissent, réalisent de grandes choses. Parfois, il faut admettre que l’on se sent tout petit, quand on réalise tout ce qu’il serait possible d’accomplir dans l’oeuvre de Dieu.
Si nous suivons l’exemple des fourmis qui s’unissent pour accomplir leur travail, Dieu pourra accomplir à travers nous Son oeuvre d’amour. Et nous sommes plus efficaces en étant ensemble. Lorsque nous agissons ainsi, je crois que la capacité nous est donnée d’accomplir, grâce à Dieu, un travail impressionnant. Et les personnes de notre entourage, qui savent que nous sommes chrétiens, sont obligées de constater que ce n’est pas grâce à notre intelligence ou à notre force que nous sommes capables de réaliser et de réussir quelque chose qui nous dépasse. Elles voient ainsi la grâce de Dieu à l’oeuvre, à travers nous. C’est ainsi que notre travail les interpellera et deviendra un témoignage à la gloire de Dieu. Dieu bénit les chrétiens consacrés et loyaux afin qu’eux-mêmes deviennent une bénédiction pour ceux qui vivent sans la foi. J’ai remarqué durant mon existence que parfois Dieu se sert de nos ressources humaines, limitées, pour en faire quelque chose de créatif.
Malheureusement il nous arrive de constater que l’histoire du peuple de Dieu est ternie par des récits d’hommes pieux qui n’arrivent pas à agir comme les fourmis, qui ne parviennent pas à travailler ensemble. Le résultat, c’est que des oeuvres se retrouvent affaiblies pour toutes sortes de raisons. Ceci devrait nous inciter à marcher ensemble sur ce chemin étroit qui ressemble au chemin des fourmis, ce chemin qui monte et qui nous conduira un jour dans ce lieu où Jésus désire nous accueillir. Continuons à marcher ensemble, mais, en premier, avec Jésus, en Sa compagnie. Attachons-nous à Sa personne, à Son message, à Ses oeuvres merveilleuses.
Création de Dieu
Jusqu’à maintenant je vous ai principalement parlé des chemins et des fourmis. Dans la Parole de Dieu, on trouve de très nombreux versets à propos de la nature. 200 versets nous parlent des voies de communication, des sentiers ou des chemins. Si on y ajoute tous les versets qui concernent les animaux, le ciel, la terre ou les plantes, ce sont des centaines de messages qui nous enseignent la sagesse, l’amour et la grandeur de Dieu.
Dans le livre d’Esaïe (4,12), nous sommes invités à publier les oeuvres de l’Eternel parmi les peuples. Et, dans le Psaume 145, il est écrit (10) : “Eternel... toutes Tes oeuvres Te célébreront”.
Si toutes les oeuvres de l’Eternel Le louent, qu’en est-il des hommes d’aujourd’hui?
De nos jours, bien souvent on est obligé de constater que les hommes ne prennent pas garde aux oeuvres de l’Eternel et qu’ils ne les publient que très peu. Pourtant Dieu Lui-même nous demande de contempler, de regarder, de publier Ses oeuvres. Personne ne devrait rester indifférent aux ordres que Dieu donne.
Emerveillés que nous sommes lorsque nous contemplons la nature et que nous découvrons la sagesse parfaite de notre Créateur, pensons-nous à notre responsabilité?
Personnellement je pense que nous, chrétiens d’aujourd’hui, devrions nous humilier, demander pardon pour tout ce que les hommes ont détruit, piétiné, pollué sur cette terre. Si nous le faisons, il y a pour nous, pour notre pays, une merveilleuse promesse.
Si Mon peuple, sur lequel Mon nom est invoqué, s’humilie, prie et cherche Ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, Je l’exaucerai du haut des cieux; Je lui pardonnerai ses péchés et J’accorderai à son pays la délivrance. (2 Chroniques 7,14)
Actuellement nous sommes témoins de nombreux événements tragiques qui frappent le monde. Tout ce qui se passe de nos jours n’est pas le fait du hasard. Pour moi, c’est Dieu qui s’adresse aux hommes pour les avertir que le temps de la patience arrive à son terme. Lisons ce qui nous est dit dans l’Evangile :
Il y aura de grands tremblements de terre, des famines et des pestes en divers lieux, des phénomènes effrayants et des grands signes dans le ciel. (Luc 21,11)
Dieu nous a donné Sa Parole pour nous enseigner, nous éclairer, nous avertir. Sa Parole nous dit qu’un jour viendra où les comptes seront réglés, et nous savons que tout ce que font les hommes est consigné.
Des livres furent ouverts... et les morts furent jugés d’après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs oeuvres. (Apocalypse 20,21)
Ceci nous concerne tous.
Amis croyants, nous n’ignorons pas ce qui va se passer. Ne restons pas insensibles aux événements que nous vivons actuellement. Soyons prêts et ayons à coeur le salut des hommes sans espérance.
Aujourd’hui la porte de la grâce est encore ouverte, afin que beaucoup se tournent vers Dieu pour Le servir et attendre des cieux Jésus- Christ qui nous délivre de la colère qui vient. Vivons dans l’attente de ce merveilleux moment où, en un instant, en un clin d’oeil, Christ transformera notre corps misérable en la conformité de Son corps de gloire, comme il est dit dans Philippiens (3,21).
Jésus-Christ cherche encore aujourd’hui la brebis perdue, et Il chérit et prépare pour Sa venue celles qui sont à Lui.
Agissons, veillons, et prions.
André Léchot
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